Cette question peut paraître anodine, mais la réponse est quant à elle loin de l’être. Avant toute chose, je pense qu’il est important de rappeler que l’on ne s’improvise pas traducteur, et que maîtriser, de près comme de loin, une autre langue que sa langue maternelle ne suffit pas pour traduire dans les règles de l’art.
Voici une liste d’éléments à garder en tête lorsqu’il est question de traduction :
1) Règle d’or: traduire vers sa langue maternelle uniquement
Ce point est certainement le plus important. La véritable traduction se pratique d’une langue étrangère, appelée langue source, vers la langue maternelle du traducteur, appelée langue cible. Si l’on vous prétend que l’inverse est possible, fuyez !
2) Bien plus qu’un simple copier-coller
En effet, quel que soit le degré de technicité du texte source, traduire c’est comprendre les tenants et les aboutissants de ce dernier et s’en imprégner afin de les retranscrire dans sa langue maternelle. C’est faire passer le message, le plus fidèlement possible, tout en gardant le style initial. C’est trouver les bons mots, les tournures de phrases les plus appropriées afin de ne pas altérer l’idée véhiculée par la source. C’est faire des choix et savoir prendre du recul sur un contenu avant de l’interpréter dans sa propre langue. La traduction dépasse de loin l’idée reçue selon laquelle un mot dans une langue est égal à tel mot dans une autre langue, point final.
3) Des centaines de possibilités pour un seul et même texte source
Que cela se sache, la traduction parfaite n’existe pas ! Les langues sont vivantes, elles évoluent chaque jour et il est rare qu’un terme trouve son parfait équivalent dans une autre langue. En effet, selon le contexte, un terme peut se voir attribuer différentes interprétations. C’est d’ailleurs pour ces raisons qu’il existe des dizaines voire des centaines de traductions possibles pour un même texte. Lorsque l’on fait appel à un traducteur, il est important de garder en tête que sa traduction est le fruit d’une longue réflexion et d’une série de décisions. De ce fait, ce n’est pas parce que le résultat est différent de ce à quoi vous vous attendiez que la traduction proposée est automatiquement fausse.
4) Trouver le bon traducteur
Traduire une brochure touristique n’a rien à voir avec traduire un contrat d’embauche ou encore une notice de machine à laver. Il est donc nécessaire de savoir analyser le texte source avant de se lancer dans le processus de traduction et de se poser les bonnes questions : à quel public se destine ce document ? A quel domaine appartient-il ? Il est très rare voire impossible qu’un seul et même traducteur soit en mesure de traiter l’ensemble des domaines possibles, même si certains peuvent le prétendre. C’est alors au chef de projet de faire un diagnostic et d’attribuer chaque demande de traduction au prestataire idéal afin de satisfaire au mieux les exigences de son client.
La traduction nécessite rigueur et sensibilité. C’est une discipline à part entière qui doit être pratiquée par des professionnels du métier, connaisseurs du marché et habitués à cerner les besoins du demandeur. Faire appel à une agence de traduction est une garantie de qualité.